Dès mon premier souffle, j’ai été en contact avec l’invisible : ranimée à la naissance, la vie m’a placée immédiatement au seuil entre deux mondes. Toute mon existence a été marquée par cette quête du spirituel, avec pour défi de l’amener peu à peu dans la matière, dans le corps, dans le concret.

Aujourd’hui, cette empreinte se retrouve dans mes espaces : des lieux où l’on peut goûter à la profondeur de l’invisible, mais toujours avec des pratiques incarnées qui transforment réellement la vie.

Petite fille hypersensible, j’ai connu très tôt le rejet et le harcèlement. J’ai grandi avec la sensation d’être “de trop” ou rejetée.

Cette blessure m’a appris par la suite à chercher sans cesse un espace où je pouvais être pleinement moi. Elle m’a aussi appris l’importance d’être vue, entendue, accueillie telle que l’on est.

C’est pourquoi, dans mes cercles et accompagnements, chaque femme a une place, sans condition, exactement telle qu’elle est.
J’y veille comme on veille sur un feu sacré.

À 12 ans, mes parents se séparent. Alors, pour combler le vide, je me perds dans des relations précoces. Je croyais devoir mériter l’amour.
J’ai compris plus tard que je me cherchais toujours à travers le regard de l’autre, jusqu’à m’oublier.

Aujourd’hui, ma médecine invite chaque femme à se remettre au centre de sa propre vie. À ne plus chercher sa valeur dans les yeux d’un autre, mais à s’ancrer dans sa propre souveraineté.

À l’adolescence, j’ai traversé une période marquée par les drogues,les sorties, les relations et les excès. Derrière ces fuites, il y avait une quête : ressentir plus, échapper à la douleur, chercher un sens.

Aujourd’hui, je sais que ce que nous cherchons à l’extérieur est souvent une invitation à revenir en nous-mêmes. C’est pourquoi j’accompagne les femmes à ne plus fuir leur corps, mais à le réhabiter pleinement, avec douceur et amour.

Une rupture amoureuse brutale a bouleversé ma vie et m’a laissée face à un grand vide , dans un pays qui n’était pas le mien. Mon monde s’est effondré; je suis passée par des années de survie, comme plongée dans un désert intérieur.

Une rupture m’invitant à plonger dans cette cicatrice de l’enfance et de la séparation de mes parents. Le deuil du “deux-duo” et apprendre à repasser au “un-solitaire”.

Ce deuil amoureux et ma reconstruction intérieure a duré en tout +- 7 ans. Un voyage intérieur de 7 années de célibat qui m’a permise de trouver les ressources à l’intérieure de moi pour me reconstruire.

7 années qui m’ont invitées à plonger profondément à l’intérieure de moi pour découvrir ma plus belle histoire d’amour: celle de moi m’aime.

Aujourd’hui, je suis à nouveau en couple, remplie de tout cet amour pour moi-même.

Cette expérience m’a appris la compassion pour la fragilité humaine. Aujourd’hui, je crée des espaces sûrs où l’on peut se déposer, se relever et redécouvrir la vie qui palpite en soi.

Juste après cette rupture, j’ai passé plusieures années dans ashram au Portugal auprès de Mooji - un maître spirituel de la non-dualité.

Ce que j’y ai appris et expérimenté m’a profondément marquée :

Je ne suis pas mon mental : Apprendre à observer mes pensées et mes émotions plutôt que de m’y identifier.

Le vrai “moi” est déjà complet : Derrière les histoires personnelles, il y a une conscience pure, immuable, qui est paix et silence.

La pratique principale est l’auto-investigation (“qui suis-je ?”) : Au lieu d’essayer de devenir quelqu’un de meilleur, apprendre à revenir encore et encore à ce qui est déjà là, la conscience, vers ce centre silencieux.

La présence comme pratique : Juste s’asseoir, écouter, et goûter le silence en soi, le simple fait d’être là, sans chercher à atteindre quoi que ce soit.

La liberté maintenant : La liberté et la paix sont déjà là, accessibles maintenant, quand on cesse de s’identifier aux pensées et à ce qui ne fait que passer.

J’y ai expérimenté que la vérité de qui je suis est déjà présente, simple, silencieuse - et que je peux m’y reposer dès maintenant, sans effort ni attente.